Traditions Religieuses Contre l’Esclavage.
La population Mauritanienne est presqu’entièrement musulmane. Les esclavagistes Mauritaniens falsifient souvent les enseignements de l’Islam afin de maintenir le contrôle de leurs esclaves. Ils leur disent que l’Islam supporte leur pratique brutale d’esclavage. Ceci n’est pas vrai et est irrespectueux d’une religion qui a compté de nombreux abolitionnistes notables, et ceux qui ont combattu bravement contre leur propre asservissement , en tant qu’adhérents.. Un mouvement abolitionniste international ,International Muslim Abolitionist Movement, (IMAM) a même été créé pour fournir de l’éducation à propos des aspects clairs et forts anti-esclavagistes de l’Islam.
Les érudits Musulmans notent que le Coran enseigne contre la pratique l’esclavagisme et encourage à l’émancipation des esclaves. (Voir le Coran pour ces références, par example,, 4:92, 5:89, 58:3, 90:13, 24:33, 9:60, 2:177, 2:221, 4:25, 4:36.)
Surat 90 du Coran indique que le droit chemin inclut la “libération des esclaves”
Ci-dessous, sont des traditions [orales] (ahadith) encourageant à l’émancipation des esclaves, aussi bien musulmans que non musulmans:
“Donnez de la nourriture aux affamés, rendez visite aux maladies, et libérez (rendez libres) ceux en captivité (en payant leur rançon) - Muhammad (S) [Bukhari: Abu Musa Al-Ash’ari (RA)]
“Allah le plus haut a dit , je serai l’adversaire de trois personnes le Jour de la Résurrection. Ils sont celui qui fait alliance en mon nom et s’avére être traitre. Ou celui qui vend une personne libre (Musulmane ou non Musulmane) comme esclave et s’en approprie le prix. Et celui qui embauche un travailleur dont il tire un travail complet et manque de lui donner son salaire..” - Muhammad (S) [Hadith Qudsi, Bukhari: Abu Hurayrah (RA)]
“Il y a trois personnes dont les prières ne sont pas acceptées. Et l’une d’elles est un homme qui asservit une personne libre(Rajulun iitabada muharraran).” – Muhammad (S) [Abu Dawud]
Muhammad Asad, auteur respecté et l’un des traducteurs et commentateurs du Coran explique (Note 146 Qur’an Ref: 2:177):
“Ar-raqabah (dont ar-riqab est le pluriel) dénote, littéralement , "le cou", et signifie aussi l’ensemble de la personne humaine. Métonymiquement, l’expression fir’riqab dénote "Dans la cause de libération d’êtres humains de l’asservissement”, et s’applique aussi au rançonnement des captifs qu’à la libération d’esclaves. En incluant ce genre de dépense parmi les actes essentiels de piété, le Coran implique la libération de personnes de l’asservissement, et ainsi-l ’abolition de l’esclavage- est l’un des objectifs sociaux de l’Islam....Le Coran souligne le grand mérite inhérent à la libération d’esclaves, et la stipule comme un moyen d’expiation pour des transgressions diverses. (Voir, e.g., 4:92, 5:89, 58:3). En outre, Le Prophète a , avec emphase, déclaré, à plusieurs occasions, qu’aux yeux d’Allah, libérer inconditionnellement un être humain de l’esclavage est l’un des actes les plus louables qu’un Musulman puisse accomplir. (Pour une discussion et une analyse de toutes les traditions authentiques portant sur ce problème, voir Nayl al-Awtar VI, 199 ff.)
Plusieurs des premiers disciples del’Islam étaient des esclaves ou d’anciens esclaves. L’esclavage a disparu dans une grande partie du monde islamique, en accord avec les enseignements du Coran sur l’égalité et la liberté. A travers les siècles, les militants musulmans ont dénoncé l’esclavage à travers le monde.
Les Musulmans Africains amenés aux Etats Unis comme esclaves se sont battus bravement afin de retenir leur identité religieuse et de dénoncer l’esclavage. Le Abolition Institute est dédié à la commémoration de l’histoire de ces hommes et femmes braves qui se sont battus pour la liberté.
Muhammad Ali ibn Said (1833-1882) est né dans le Royaume de Bornéo, en Afrique de l’Ouest près du Lac Tchad. Il était enlevé et asservi à l’âge de 16 ans, travaillant éventuellement à Tripoli, Fezzan, en Russie, à Rome, en Persie et en France. Finalement libéré, il quitta l’Europe en 1860 et voyagea à travers l’Amérique du Nord dénonçant l’esclavage. En 1861, il devint un enseignant à Detroit dans le Michigan.
Muhammad Ali ibn Said ensuite joignit le 55eme régiment de couleur de Massachussetts et se battit bravement pour la liberté dans la guerre civile. Il devint un caporal et ensuite un sergent . Il apprit même la médicine au service du Département de l’Hôpital. Il mourut un héros dans la lute contre l’esclavage à Brownsville en Tennessee en 1882 selon les archives de l’Armée Américaine.
Des archives du recensement des Etats Unis montrent qu’environ 300 hommes avec des surnoms d’origine musulmane se sont battus pour la liberté dans la Guerre Civile.
Salih Bilali était capture en 1782 dans la region de Temourah en Afrique de l’Ouest. Il fut amené aux Bahamas et ensuite à l’état de Georgia. Il a eté reporté que sur son lit de mort ses derniers mots étaient “ Allah est Dieu et Mohammed son prophète ». Robert Abbott, Fondateur de Chicago Defender – l’un des premiers et des plus célèbres journaux noirs Américains- est un descendant de Salih Bilali.o
Yarrrow (Mamout) Marmood avait eté enlevé de la Guinée en Afrique avant la révolution Américaine. Le 3 Avril 1807, sa liberté lui a eté donnée et il devint propriétaire immobilier dans le Quartier de Georgetown à Washington DC. Il prospéra en commerce, établissant une entreprise de camionnage, possédant une propriété immobilière au lieu connu présentement comme 3330-3332 Dent Place, NW et il était l’un des premiers actionnaires de the Bank of Columbia (La seconde banque privée des Etats Unis.). Son voisin et ami Joseph Moor était un esclave libéré qui devint un épicier respectable à Georgetown. Deux photos célebres de Yarrow Marmood existent aujourd’hui. Un tableau de 1822 par James Simpson est accroché dans la Salle Peabody de la Bibliothèque Publique de Georgetown et un tableau de 1819 par by Charles Wilson Peale qui est accroché à Historical Society of Pennsylvania. Des archives indiquent qu’il est né en 1736 et mort en 1844, faisant de lui l’un des Américains avec la plus longue longévité de son époque. Son histoire était une inspiration aux Musulmans qui avaient souffert l’asservissement à travers le monde..
Omar Ibn Sayyid (Hajj Omar Ibn Sayyid) (Al Haj Umar Ibn Sayyid) (Omar Ibn Said) (1770-1864) était un érudit Musulman né d’une famille Sarakollé (Soninké)dans l’état du Fouta en Afrique de l’Ouest. Il avait fait des études islamiques et avait fait le Hajj (pèlerinage) à Mecca avant son asservissement. Il était capture à l’âge de 37 et arriva en Caroline du Sud en 1807. Il a écrit beaucoup d’articles impressionnants en Arabe pendant son esclavage, incluant des versets du Coran. Il risqua sa vie pour s’échapper de l’esclavage et éventuellement obtint sa liberté. En 1836, il écrivit un manuscrit autobiographique qui a aussi un résumé de versets du Coran. Son manuscrit était une réflexion puissante du parcours de sa vie et de son asservissement, exprimant sa foi profonde et son désir de liberté. Son dernier he wrote an autobiographical manuscript which also included a summary of verses from the Qur’an. His manuscript was a powerful reflection on his life’s journey and his enslavement, expressing his deep faith and his desire for freedom. Son dernier écrit connu était en 1857 – Surah 110 du Coran..
Omar Ibn Sayyid avait envoyé son livre de 1836 à un autre Musulman remarquable nommé Lamen Kebe qui s’était également échappé de l’esclavage en Caroline du Sud. Kebe était d’une talentueuse famille de Sarakollé (Soninké) qui était formée à diriger, conseiller, enseigner, protéger, commercer, traduire, et voyager. Ses ancêtres étaient parmi les premiers fondateurs du Ghana et étaient parmi les premiers Sud Sahariens convertis à l’Islam. Sa mère était une Mandinga. Lamen Kebe avait eté un maître d’école quand il était capturé. Kebe était un éducateur remarquable qui a aidé à maintenir les traditions scolaires de sa terre natale même pendant son esclavage.. Il correspondait avec Omar Ibn Sayyid en Arabe en 1835, et a donné à Theodore Dwight de American Ethnological Society des information valables sur sa terre natale et son système éducatif avancé. Après sa libération, il retourna à l’Afrique à l’âge de 60 ans.
L’histoire de Abrahim Abdul Rahman Ibn Sori (1762 – 1829) a eté bien documenté dans les films, livres, et travaux artistiques.
Sori est né à Timbo, situé dans la Guinée actuelle. Il était Fulbé (, Pulaar, Fulani, Toucouleur) de la terre de Futa Jallon. Il quitta le Fouta en 1774 pour étudier au Mali à Timbuktu. En 1788 il a eté capture et vendu comme esclave à l’âge de 26 ans. Il a eté acheté par un fermier de cotton et de tabac de Nachez au Mississippi. En 1794 , il maria une femme esclave nommée Isabella et éventuellement engendra une large famille..
En 1807, une coïncidence formidable prit place qui aurait de grandes répercussions pour le mouvement abolitionniste. John Cox, le chirurgien d’un bateau Irlandais, reconnut Sori dans un marché. Il avait vu Sori des décennies auparavant quand le père de ce dernier avait sauvé sa vie après un naufrage sur la côte de Guinée en Afrique. Apprenant son histoire et désireux de repayer l’acte de bonté de son père, Cox entama la demande de pétition pour la liberté de Sori. Sori avait aussi écrit à ses parents en Afrique une lettre qui a eté notée par un journaliste local et a eté acheminée à des dirigeants politiques et diplomates
La campagne de Sori pour la liberté était bien connue à travers le pays; il parla à propos de l’esclavage à travers les différentes parties des Etats Unis et milita pour que ses enfants deviennent libérés. En 1828, à l’âge of 66 et ayant souffert 40 ans d’esclavage, Sori gagna sa liberté. Lui et sa femme embarquèrent en 1829 et il mourut un home libre. Il a écrit deux autobiographies et a signé un croquis au fusinde lui-même par Henry Inman qui a eté présenté sur la couverture de Freedman’s Journal et est exhibé à Library of Congress. Son histoire remarquable a soulevé la conscience publique sur l’esclavage et résonne à ce jour comme des gens se battent toujours pour la liberté.
Bien sûr, les histoires de beaucoup de Musulmans aux Etats Unis qui ont œuvré contre l’esclavage il Ya des siècles-et ont préservé leur foi- ont eté perdues par l’histoire. Pour plusieurs héros tels que “Général Osman”- un esclave fugitif de Virginie qui a dirigé les communautés des marais lugubres de la Caroline du Nord de 1852 à 1862 – et Sali-Bul Ali de la Plantation de James Cooper qui a maintenu de fortes traditions Musulmanes face à d’accablantes forces –Les archives sont difficiles à obtenir. Mais le Abolition Institute accueillit chaleureusement de nouvelles informations à propos de ces individus, provenant de leurs descendants, éducateurs, et historiens.. Ils ont joué un rôle critique dans l’histoire de l’activisme Musulman. Prière écrire via e-mail Info@StoppingSlavery.org si vous avez une histoire que vous voudriez partager.
L’activisme Musulman contre l’esclavage continue à ce jour. En 1964, par exemple, le 6eme Congrès Musulman a déclaré son soutien fort aux mouvements abolitionnistes de par le globe. La Déclaration du Caire sur les Droits de l’Homme en Islam a eté adoptée par 54 pays dans les années 1980, et déclare que, « les êtres humains sont nés libres, et personne n’a le droit de les asservir, humilier, opprimer, ou exploiter »
L’œuvre’ de Abolition Institute à mettre fin à l’esclavage en Mauritanie a eté inspire par des gens de toutes les traditions religieuses et d’expériences qui ont combattu pour la liberté depuis l’antiquité.